De retour et d'attaque ! 1er extrait de Stylise-moi

15:11:00


De retour reposée et d'attaque pour commencer cette deuxième période de l'année !

En attendant, je vous offre un premier extrait de mon prochain romain ! Bonne lecture :

Extrait situé au chapitre 2 - Iceberg en vue, capitaine !

Mon regard sursauta quand il apparut dans la pièce. Putain, ce gars n’a pas besoin de Photoshop, voilà ce que je me dis en premier. Il était comme sur le poster, les cheveux mi-longs châtains chauds, la barbe de quelques jours à peine rasé, le regard acier glacé. Il était habillé d’un jean noir, chaussures en cuir italiennes, d’une chemise blanche retroussée sur les bras jusqu’aux coudes avec par-dessus un veston gris chiné. Il portait à son cou une chaîne avec une bague et à son poignet gauche une montre avec des diamants au vue de sa brillance et sur l'autre, le signe infini tatoué. Son regard ne se porta même pas sur moi, il regarda Madame puis l’autre homme. Il alla la saluer pendant que l’autre homme se plaçait dans le fauteuil juste à mes côtés.[...]Brusquement, mon nom apparut dans le monologue de Madame qu’elle accompagna d’un signe de main pour que je me lève. Allez Kate, respire un bon coup, sois stable sur tes talons de 12 cm et sois le plus professionnel possible ! Je me levai doucement et marchai d’un pas élégant et stable jusqu’à Madame qui me tapota l’épaule d’une manière très brève pour que je parle :
« Bonjour, je suis Kate Pearley, votre styliste pour cette nouvelle collection. Dis-je bêtement.
- Bonjour Kate ! S’écria Louis »
Eoin ne me répondit pas et ne daigna même pas me regarder. Louis suivit mon regard avant d’émettre un soupir bruyant.
« Eoin, tu pourrais quand même saluer ta styliste où tu es trop intimidé pour cela ? Dit Louis en se penchant vers lui (ce qui me donna le rouge aux joues tellement c’était ridicule)
- Louis, ferme là. Répondit-il en se tournant vers lui.
- Allez, fait une risette à la dame qui va t’habiller ! Répondit Louis
- Tu me fais chier, tu sais ? Répondit Eoin »
Je fermai les yeux en me sentant un peu seule au monde en cet instant précis.Madame ne bougeait pas et n’émettait aucun bruit. C’était à se demander si elle était toujours vivante. Je risquai un regard vers elle et vis qu’elle fixait Louis. Le manager discutait toujours avec son client qui soupirait à chacune de ses phrases. Puis il prononça un seul mot. Quand j’entendis la voix grave et froide d’Eoin, j’eus des frissons. Elle était profonde, teintée de nuances très très légères de tristesse. Sa voix me chamboulait un peu sans aucune raison connue.

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